Sous réserve de rétablissement de la situation sanitaire, la photo devrait être encore à l’honneur au Festival Brealphotofestival de Bréal-sous-Montfort. Cet événement de 2 jours, prévu pour le samedi 13 juin et le dimanche 14 juin 2020, invite les amoureux et passionnés de clichés numériques.

Organisée par le Bréalphotoclub, le premier objectif avoué de cette manifestation est d’échanger et de partager sur la photographie. Expositions, débats et conférences seront au programme avec des grands noms dans ce domaine. A noter que cet événement est ouvert à tous, aussi bien aux amateurs qu’à ceux qui souhaitent connaître ou apprendre la photographie.

Bréalphotoclub, une association de passionnés d’art photographique

L’Association Bréalphotoclub rassemble une trentaine de passionnés désireux de partager leurs connaissances sur la photographie mais également de la promouvoir. Tout le monde peut adhérer à cette association, et c’est dans la même optique qu’a été lancé le Festival.

Au programme du Festival

Durant les deux journées prévues, les activités proposées sont variées : une belle rencontre entre photographes et des invités de renom sont attendus. Parmi les plus célèbres d’entre eux, il devrait notamment y avoir Edmond Boucar, un photographe animalier depuis 20 ans, ou encore Michel Coquelle et Henri Guennec.

Le programme comprendra aussi une exposition de photos numériques et les visiteurs pourront y découvrir une sélection des meilleurs clichés des membres et d’autres photographes célèbres. Tous les thèmes seront à l’honneur. A tout cela, viendront encore s’ajouter des conférences et débats, mais également des ateliers d’apprentissage pour les débutants. Cela devrait permettre aux débutants de glaner quelques précieuses informations sur les bases de la photographie mais ils ne seront pas les seuls à bénéficier de ces enrichissements et les amateurs seront aussi comblés : les échanges entre photographes sont toujours de véritables opportunités de partager de nouvelles techniques et d’améliorer son art photographique.

Un rendez-vous pour la promotion de la photographie

On l’aura bien compris, à travers ce grand rassemblement de passionnés et d’amateurs, l’optique des organisateurs du Brealphotofestival est toute entière orientée sur le partage et le développement de la photographie. En mettant en avant l’art de saisir des images, comme un loisir ouvert à tous, le numérique y occupera une place particulière. Au vue de l’actualité nous enjoignons, toutefois, tous ceux qui seraient intéressés par assister à ce festival, à suivre sur le site officiel son maintien ou non.

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D’origine bretonne, Guy Le Querrec est né à Paris, le 12 mai 1941. C’est à l’âge de 14 ans qu’il prend ses premières photos avec un Ultra-Fex 4,5×6, appareil qu’il a reçu du comité d’entreprise de la banque où sa mère travaillait. Peu après, il se procure un Photax d’occasion qu’il remplace ensuite par un Semflex puis un Rolleiflex.

En 1962, il achète son premier Leica, un IIIG, grâce à ses économies alors qu’il travaille dans une compagnie d’assurances. Ce n’est qu’à l’âge de 26 ans qu’il devient professionnel et fait ses premiers pas dans une agence publicitaire Atelier 3 à Paris. En 1969, il occupe le poste de reporter photographe, et est responsable du service photo de l’hebdomadaire Jeune Afrique. Là, il effectue plusieurs voyages en Afrique noire francophone et dans les pays du Maghreb.

Parcours et reportages de Guy Le Querrec

En 1971, Guy Le Querrec est reçu à l’agence Vu, fondée par Pierre de Fenoÿl. Puis, un an plus tard, en 1972, il co-fonde l’agence Viva avec Hervé Gloaguen, avant de démissionner en 1975. À cette époque, le grand photographe plébiscite des sujets aussi divers que la Bretagne, La famille en France (reportage collectif de Viva, 1973), le Portugal de la Révolution des Œillets (1974-1975), Les Français en vacances (1976, première bourse de la Fondation Nationale de la Photographie).

En 1976, Guy Le Querrec rejoint l’agence Magnum Photos. Un peu plus tard, il publiera  Quelque part aux éditions Contrejour et exposera à la galerie éponyme dirigée par Claude Nori. Dans ces années 1970, il a également coproduit deux films avec Robert Bober et en 1980, il participera à une trentaine de films documentaires sur le jazz, réalisés par Frank Cassenti.

Guy Le Querrec, le conteur d’images

En 1990, il couvre le projet Oyaté du musicien Tony Hymas. Jean Rochard l’entraîne ensuite au Dakota pour le Bigfoot Trail. En 1998, il obtient le Grand Prix de la Ville de Paris, et entreprend des exposions régulières en Europe et aux États-Unis.

En 2018, le Musée de Bretagne de Rennes a présenté la superbe exposition Guy Le Querrec, conteur d’images. Près de quatre-vingt-huit photographies de la Bretagne ont été disposées dans la salle d’expositions temporaires. Vingt autres photographies éclairent les visiteurs sur la passion et la carrière du photographe entre 1969 et les années 1990. Une sélection de la série Big Foot (1990) a été également au rendez-vous.

Si Guy Le Querrec a sillonné les quatre coins du globe pour ses reportages, il s’est « fait » l’œil en Bretagne en capturant des moments de la vie quotidienne, familiale (des mariages ou des fêtes) et au travail. La région tient une grande place dans ses quelques 3 8000 photos qui se trouvent à l’agence Magnum mais elle est loin de résumer son oeuvre photographique. La musique et les voyages comptent également parmi ses grands sujets de prédilection.

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Quelques exemples d’exposition photos au Casino

Pour en prendre quelques exemples en Bretagne, on se souvient du Casino de Quiberon qui, durant l’hiver 2012, avait accueilli une exposition de photos de Christian Huet. En plus de ses machines à sous, de ses tables de roulette anglaise, de black jack ou de poker, l’établissement de jeux a ainsi fait découvrir à son public de joueurs le travail original de ce photographe sur toile.

Plus près de nous, en avril 2014 et sur la côte de Granit rose, c’est le casino Barrière de Perros-Guirec qui proposait, cette fois, une exposition entre sensibilisation à l’écologie, développement durable et photographie. Réalisé en partenariat avec la maison du littoral, l’événement permit aux visiteurs du Casino, de découvrir les actions effectuées pas les gardes côte, afin de protéger la belle côte de Granit. On sait, par ailleurs, tout l’intérêt que porte la maison du littoral de Perros-Guirrec à la photographie puisqu’elle organise régulièrement de très belles expositions sur les sujets les plus variées.

Savoir Garder les yeux ouverts :

Bien sûr, les casinos bretons ne sont pas les seuls à organiser ce type d’événements et sur l’ensemble du territoire français, on pourrait encore trouver des légions d’exemples. Mais le propos n’est pas tant de les multiplier mais plus de transmettre un message aux passionnés. La plupart le savent déjà, mais, quand on est amateurs d’art photographique, il faut savoir garder l’œil ouvert et être à l’affût des expositions. Elles peuvent, quelquefois, se tenir dans les lieux les plus inattendues.

Bien entendu, comme les musées et les lieux culturels d’exposition, du fait de l’épidémie de coronavirus, les casinos sont, pour l’instant, fermés jusqu’à nouvel ordre. Pour les amateurs de jeux de hasard et d’argent, c’est n’est pas tellement un frein puisqu’ils existent de nombreux établissements de jeux et casinos en ligne pour pourvoir à leurs besoins : poker, machines-à-sous, roulette ou blackjack on peut, désormais, jouer en ligne en toute tranquillité, et sans avoir à sortir de chez soi.

Quant à ceux qui sont plus motivés par l’art de la photographie, peut-être est-ce l’occasion d’en profiter pour rechercher les sites personnels des photographes ? De nombreux artistes talentueux possèdent leur propre page web et vous pourrez y découvrir de très belles choses. Par ailleurs, sans que cela coûte grand chose, quelques partages de leur publication ou de leur adresse web sur les réseaux ne pourront que les aider à mieux diffuser leurs travaux et pérenniser leur notoriété.

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La participation au Grand Prix Photographique de Bretagne est gratuite. Il n’y a pas de conditions d’âge ou de lieu de résidence. Le seul impératif est de réaliser ses séries de photos dans au moins l’un des cinq départements bretons. Seul le lauréat recevra les 10 000 € en jeu. Les 100 tirages sélectionnés seront agrandis et exposés à la Chambre de Commerce et d’Industrie à Morlaix. Certains tirages seront, en plus, vendus aux enchères au profit des auteurs.

Retour sur l’édition 2017

Lors de la première édition en 2017, pas moins de 2 500 visiteurs ont répondu présents à l’appel sur toute la durée de l’événement. 429 candidats ont participé, mais 20 seulement ont été retenus qui ont pu exposer 5 photos chacun. À l’issu du concours, c’est Franck Betermin qui est sorti lauréat du Grand Prix photographique de Bretagne. Le Concarnois a reçu une dotation de 10 000 € en convainquant le jury avec une série de clichés prise, en début d’année, dans le Morbihan. Ses photos illustraient, avec beaucoup d’originalité, la rencontre entre la Bretagne de 1905 et la Bretagne contemporaine.

Les autres lauréats désignés ont également été récompensés. La Belge Mélanie Wenger a ainsi reçu un prix spécial du jury grâce à sa photo représentant une vieille dame des monts d’Arrée. Wilfried Thomas, résidant à Henvic, i fut aussi trés remarqué avec ses tirages de portraits en noir et blanc.

Lumière sur le Grand Prix Photographique de Bretagne 2020

En 2020, et sous réserve de maintien, le Grand Prix photographique de Bretagne fera son come-back pour une deuxième édition. Comme la première, elle se tiendra à Morlaix (ville d’accueil), cependant, les dates et les lieux d’exposition n’ont pas encore été décidés. Les nouveaux règlements et programmes seront disponibles et communiqués aux candidats sur le site officiel de l’événement. Le Grand Prix photographique de Bretagne devrait avoir lieu en été, plutôt qu’en octobre-novembre. Il s’étalera sur 3 semaines. Comme en 2017, des invités d’honneur seront au rendez-vous. Entre autres, on pourra y retrouver le Brestois Paul Bloas, Michel Thersiquel et Guy Hersant.

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